Apres votre affectation

APRES VOTRE AFFECTATION


 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le retour au foyer est un moment chargé en émotions pour tous les membres de la famille. De la même manière que vous avez préparé votre déploiement, vous devez préparer votre départ d’une mission et vous faire à l’idée de retourner là où vous étiez avant ou de partir vers un nouveau lieu d’affectation. « Passer à autre chose » impliquera une phase de transition pour vous et votre famille, que vous pourrez d’autant mieux surmonter si vous êtes conscients des facteurs en jeu et si vous faites le nécessaire pour les maîtriser.

Afin de vous aider à déterminer les changements personnels survenus et à les gérer, ainsi qu’à vous préparer à composer avec les nouveaux éléments que vous pourriez rencontrer

dans le cadre de votre réaffectation, il est vivement recommandé de convenir d’une séance de débriefing avec un conseiller du personnel et ce, soit avant de quitter votre mission ou votre lieu d’affectation actuel, soit à votre arrivée sur votre nouveau lieu d’affectation, qu’il s’agisse d’un nouveau bureau ou que vous reveniez là où vous étiez avant.

Savoir à quelles réactions s’attendre au retour, que ce soit de votre part, de la part de votre partenaire et de la part des membres de votre famille, et les comprendre, rendra vos retrouvailles ou votre réintégration moins stressantes et bien plus aisées.

 

 

Qu’est-ce que le syndrome du retour? (également appelé « contrechoc culturel »)

Si de nombreux fonctionnaires sont conscients qu’ils risquent d’être exposés à un choc culturel au cours des premières phases de leur déploiement, rares sont ceux qui s’attendent à avoir du mal à reprendre une vie normale à leur retour. Devoir changer ses habitudes et se retrouver éloigné des cultures qui vous étaient familières pendant votre déploiement peut vous amener à éprouver de l’anxiété, des désillusions et de la frustration une fois de retour, vous obligeant à vous réadapter à des comportements et à des coutumes qui vous étaient familiers mais vous semblent maintenant étrangers. Appelé « syndrome du retour », « contrechoc culturel », « choc culturel inversé » ou « traumatisme du retour », ce type de stress est observé chez les travailleurs humanitaires expatriés, les enfants de la « troisième culture » et le personnel militaire. Vos proches et vous-mêmes pourrez le ressentir. Selon les estimations, 60 % des humanitaires éprouvent un stress psychologique ou physiologique à leur retour. Peut-être aurez-vous le sentiment de ne plus pouvoir vous entendre avec d’anciens amis ou collaborateurs et d’être perdu voire mal à l’aise dans vos relations sociales, votre affectation à l’étranger ayant éventuellement modifié vos propres normes socioculturelles. Face à ce type de stress, le mieux est de vous préparer psychologiquement aux difficultés que vous risquez de rencontrer à votre retour. Chercher à déterminer en quoi vous avez changé et recourir aux techniques de gestion du stress que vous jugez les plus efficaces peut vous aider à garder le cap pendant la phase de réintégration. Vous parviendrez également à apaiser ce stress en parlant à des amis et à des collaborateurs qui ont connu la même chose. Il vous sera ainsi possible de faire part de ce que vous éprouvez à des personnes qui comprennent ce que vous éprouvez.

Reprise de contact avec les proches et les amis

Réactions courantes des fonctionnaires de retour d’une mission famille non autorisée : En raison de votre affectation dans une mission famille non autorisée, les relations que vous entretenez avec votre partenaire, vos enfants, vos proches et vos amis auront probablement évolué. Il est important d’être conscient de ce qui a pu changer, de comprendre ce qui se passe et d’en discuter avec les personnes concernées. Il se peut que vous ne souhaitiez pas faire part de ce que vous avez vu et fait; de plus, les autres pourront sembler ne pas vouloir écouter ce que vous racontez. L’enthousiasme ressenti lors du déploiement vous manquera peut-être pendant quelque temps. Par ailleurs, certaines choses pourraient avoir changé pendant votre affectation, de même que la répartition des tâches ménagères et il vous faudra du temps pour vous réhabituer. Il vous sera peut-être difficile de communiquer en face-à-face dans un premier temps. De la même manière, votre partenaire et vous-même aurez éventuellement du mal à réinstaurer une intimité émotionnelle et sexuelle. Il n’est pas impossible que vous vous sentiez tous les deux impatients, désorganisés, amers ou frustrés, sans compter que vous aurez éventuellement l’impression de perdre votre liberté ou votre indépendance. Pour des retrouvailles réussies avec vos proches, vous devrez parvenir à vous réintégrer et à redéfinir vos relations avec eux. Mais comment y parvenir? Les suggestions figurant dans le tableau ci-dessous devraient vous y aider :

 

Questions à se poser avant le retour

Avant le voyage de retour, prenez le temps de répondre aux questions suivantes, élaborées par le Département d’État des États-Unis et le Headington Institute 

  • À quoi dois-je m’attendre de retour à la maison et qu’a-t-il pu se passer pendant mon absence?
  • Quelles stratégies d’adaptation vais-je privilégier pour surmonter les difficultés et le stress?
  • À quels nouveaux éléments vais-je peut-être devoir m’habituer?
  • Quelles sont les activités qui pourraient m’aider à surmonter le stress ressenti pendant la période de transition?
  • En quoi la manière dont je gère les situations de crise diffère-t-elle de celle dont je gère ma « vie normale »?

 

  Ressources pour la réintégration

 

Pour contacter un conseiller du personnel dans les bureaux de service mondiaux, cliquez ici ou écrivez à scohq@un.org.