Lors de la Journée des Nations Unies, ce 24 octobre, le Secrétaire général et des hauts responsables ont rencontré les membres du personnel en vue de discuter de la situation d’urgence sanitaire mondiale sans précédent et des mesures prises pour protéger le personnel.
Conscient des préoccupations et de l’inquiétude des membres du personnel, le Secrétaire général a expliqué que la gravité de l’épidémie retenait toute l’attention de l’Organisation. Le Secrétaire général a réitéré le fait que l’Organisation avait l’obligation de protéger son personnel et que la santé et la sécurité de celui-ci demeurait sa principale priorité. Dans ce contexte, il a mis en évidence l’existence de protocoles stricts établis pour protéger le personnel des Nations Unies.
Le Secrétaire général a souligné que les Nations Unies travaillaient avec les Etats membres afin de faire en sorte qu’un(e) collègue atteint(e) puisse recevoir un traitement adéquat dans le pays où il est en fonction, dans un premier temps, puis, en dernier recours, après une évacuation médicale. Le Secrétaire général a également insisté sur la nécessité de se conformer rigoureusement aux dispositions obligatoires avant et après le déploiement, notamment aux examens médicaux qui ont été mis en place par l’Organisation et les pays hôtes.
L’Envoyé spécial pour la lutte contre Ebola, Dr. David Nabarro, a souligné: « Il s’agit d’une opération qui n’est comparable à aucune autre mission dans laquelle nous avons été impliqués ». Il a expliqué qu’il faut s’assurer que les membres de notre personnel aient les moyens de répondre à ces demandes sans précédent.
L’Organisation prend toutes les mesures nécessaires en matière de sûreté et de sécurité de son personnel et d’autres personnels sur le terrain. La Division des services médicaux (MSD) a joué un rôle proactif en vue d’aider et d’appuyer la réponse de l’ONU, ainsi qu’en travaillant en étroite collaboration avec les organisations partenaires. Des plans de gestion du risque de fièvre hémorragique Ebola, guidés par des procédures opératoires standards, ont été mis en place au Siège et dans les bureaux hors du Siège. Ces plans sont régulièrement mis à jour afin d’inclure les nouvelles directives et recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et des autorités sanitaires locales de nos pays hôtes.
La Directrice de la Division des services médicaux, Dr Jillann Farmer, a insisté sur le fait qu’on « ne peut pas attraper la maladie d’une personne qui ne présente pas de symptômes ». Un soutien clinique et psychologique est offert aux membres du personnel et à leurs proches qui voyagent dans des pays affectés par le virus.
Des efforts urgents sont menés pour veiller à ce que, lorsque cela est jugé nécessaire, tout membre du personnel de l’Organisation, peu importe pour qui ils travaillent ou quelle fonction ils remplissent, soit évacué vers des infrastructures médicales internationales. Bien que ce ne soit pas encore totalement en place, un grand nombre d’États Membres et l’Union européenne travaillent en collaboration avec les Nations Unies pour parvenir à une solution dans un avenir immédiat.
Étant donné le caractère exceptionnel de la situation, des procédures administratives accélérées, des mesures spéciales et des directives ont été rapidement mis en place pour aider les membres du personnel déployés dans des zones touchées par le virus, qu’ils soient sur place ou sur le chemin du retour.
Au cours de la réunion, des hauts fonctionnaires ont également souligné qu’il n’y aura aucune tolérance envers la stigmatisation et la discrimination contre les collègues qui reviennent d’un pays touché par la maladie.
Pour suivre l’évolution rapide de la situation, l’Équipe de préparation et de soutien en cas de crise (EPST en anglais) fournit des informations actualisées sur leur site Web, qui sert de point d’accès pour les membres du personnel et leurs proches, avec une section spéciale « Ebola Alert ».
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